Plusieurs blessés par balle lors d'un contrôle routier

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Citation :: Plusieurs blessés par balle lors d'un contrôle routier dans le Val-de-Marne

Deux véhicules calcinés après la fusillade qui a coûté la vie à une policière le 20 mai 2010 à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne)
FAITS-DIVERS - Une policière serait entre la vie et la mort tandis qu'un civil a également été gravement touché? Les fuyards courent toujours...

Dernière info - 18h36 : La confusion règne autour de l'état de la policière grièvement blessée

Une fusillade au cours d'un contrôle routier, a fait plusieurs blessés ce jeudi matin dans le Val-de-Marne. Deux policiers municipaux et plusieurs civils ont été atteints par des balles. Parmi les victimes, une policière municipale de 27 ans. Très sérieusement touchée à la tête et au thorax, elle a été annoncée comme est décédée à 12h30 après avoir été transportée à l'hôpital en hélicoptère, avant que des informations contradictoires ne la déclarent entre la vie et la mort en fin de journée. Cinq autres personnes, sont une automobiliste de 59 ans gravement atteint au poumon, ont également été touchées.

Selon nos informations, un suspect aurait été interpellé une heure et demie après la fusillade, près du lieu où a été abandonné l’un des véhicules utilisés par les malfaiteurs. L’un de ses complices au moins serait blessé, un chiffon ensanglanté ayant été retrouvé dans la voiture. Pendant leur fuite, les hommes auraient pris soin de transférer des sacs contenant du matériel indéterminé, dont ils ne voulaient manifestement pas se séparer.
Des armes de guerre

Les policiers racontent que les malfaiteurs étaient équipés d'armes et de munitions de guerre, une grenade et des explosifs auraient été retrouvés dans leur véhicule abandonné. «On pense qu'ils étaient en train de préparer un braquage», a commenté une source policière. Le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur place en début d'après-midi.

Le deuxième policier municipal a été plus légèrement touché à l'épaule lors de ces échanges de tirs, ainsi qu'un chauffeur routier touché au pied et une automobiliste atteinte à la cuisse par des éclats de balle. Un membre des compagnies d'intervention a été blessé à la main par des éclats de balle alors qu'il poursuivait les malfaiteurs sur l'autouroute.
Deux fusillades

Selon les premiers éléments de l'enquête, un véhicule utilitaire de type fourgon, avec cinq personnes à son bord, a été contrôlé peu après 9h30 à bord car il n'avait pas de plaque d'immatriculation.

Il a pris la fuite sur l'autoroute A86 et une course poursuite s'est engagée. Les fuyards, vêtus de tenue commando, ont d'abord fait feu à une dizaine de reprises sur les policiers lancés à leurs trousses. Puis, ayant emprunté l'autoroute A4 à hauteur de la commune de Villiers-sur-Marne, dans le même département, les hommes ont de nouveau ouvert le feu, blessant les deux policiers. «Il s’agit d’une véritable exécution», s’est indigné le syndicat policier Alliance, contacté par 20minutes.fr. Selon un porte-parole, en effet, une trentaine d’impact de balles a été relevée sur la voiture des policiers, dont 14 dans le pare-brise.

Les malfaiteurs présumés auraient ensuite abandonné leur fourgon, retrouvé calciné dans les environs de Champ-sur-Marne, avant de voler deux voitures coups sur coup et de disparaître sur l'A4 en direction de la province. Leur trace a été perdue peu de temps après.
«Cela prendra du temps mais ils seront arrêtés»

«J'ai tenu à me rendre sur les lieux afin de soutenir les forces de sécurité qui ont fait preuve d'un immense courage», a déclaré Brice Hortefeux, qui s'est rendu sur place en début d'après-midi. «Tout sera mis en oeuvre pour retrouver les auteurs, cela prendra du temps mais ils seront arrêtés», a promis le ministre de l'Intérieur, assurant que «ces criminels ne resteront pas impunis».

«Les premiers éléments laissent penser qu'il s'agissait de personnes liées à un réseau de crime organisé et que, sans doute, compte tenu des explosifs récupérés dans le véhicule, ils se préparaient soit à attaquer un fourgon blindé soit un établissement bancaire», a précisé Brice Hortefeux.