Shevaa
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Sujet: Le retour de Dominique de Villepin sur la scène politique Mer 28 Oct - 0:47 |
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La salle est comble. Des centaines de supporters de Dominique de Villepin sont même restés à la porte. Mardi soir, l'ex Premier ministre convie ses partisans, quelques jours après la fin du procès Clearstream où 18 mois de sursis ont été requis à son encontre. À 19h10, il fait son entrée dans un salon cossu de la Maison de l'Amérique latine, à Paris, sous les applaudissements.
L'ancien Premier ministre appelle à renouer avec des "principes fondateurs d'une France républicaine, solidaire, indépendante". En creux ? Une nouvelle critique virulente de la politique de Nicolas Sarkozy . "Il n'y a pas besoin de faire un débat sur la république et l'identité nationale", lance-t-il au micro sans notes, "mais de faire vivre le principe." Dominique de Villepin n'hésite pas à se présenter comme "une alternative républicaine" au chef de l'État. "Nous le voyons avec l'esprit de cour. Plus le pouvoir est concentré et moins il est efficace. Quand nous vivons à l'ère d'une démocratie d'opinion où jour après jour, ce sont les polémiques qui font l'actualité, nous n'obtenons pas les réponses aux problèmes, nous ne répondons pas aux préoccupations des Français parce qu'une polémique chasse l'autre."
Un ancien militant RPR se réjouit à l'issue du discours : "J'espérais et j'ai trouvé une vision nouvelle. J'ai trouvé un homme d'État qui a la vision de la France..." Mardi soir, il n'y a pas que des sympathisants de droite dans la salle parisienne. Duag Kaldia, analyste financière "plutôt de gauche à la base", et pour qui "l'opposition n'existe plus", est venue trouver une autre alternative au gouvernement actuel. Pour elle, comme pour beaucoup Villepin a la stature d'un chef de l'État et "ils ne sont pas beaucoup en France" confie un autre supporter. "Merci pour aujourd'hui et merci pour demain", leur a répondu Villepin, dont l'ambition était de les rassembler autour d'un "espoir commun et d'une ambition commune". Une allusion à l'élection présidentielle de 2012 ?
Si la gauche ne se bouge pas, ce sera lui en face de Sarkozy en 2012
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